Chute importante du prix de l'immobilier prévue en 2023

PAR ARMIN    2 DÉCEMBRE 2022  (12H13)
Le marché de l'immobilier au Canada devrait connaître une baisse significative des prix d'ici 2023, selon les experts du secteur.

La recherche d'une maison a été plus difficile et plus coûteuse que jamais au cours de l'année écoulée. Depuis un peu plus de deux ans, les prix de l'immobilier ont bondi dans de nombreuses grandes villes du Canada.

Selon l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les prix moyens de l'immobilier ont atteint un sommet historique de 816 720 $ en février 2022, soit une augmentation de 20,6 % par rapport à l'année précédente.

Cependant, les experts de RE/MAX prévoient que le marché du logement urbain se dégonflera en 2023.


Selon un rapport publié le 29 novembre, les villes connaîtront une baisse des prix résidentiels qui s'élèvera en moyenne à 3,3 %. Dans certaines métropoles, ce chiffre pourrait atteindre 15 %.

Trois tendances principales peuvent être observées parmi ceux qui prévoient acheter une maison à Montréal, et parmi ces options, les maisons unifamiliales sont les plus populaires, comme l'affirme Patricia Hamelin du Groupe RE/MAX Cartier.

« Un mouvement plus lent sur le marché, une augmentation de la quantité d'acheteurs qui déménagent et le marché qui continue à s'équilibrer en 2023. »

Le coût du logement dans la ville a augmenté de 13 % au cours de l'année écoulée, mais il devrait diminuer de 5 % au cours des prochains mois.

Les résidents de la ville de Québec seront peut-être heureux d'apprendre que les analystes prévoient que les prix des maisons pourraient chuter de 10 % en 2023.

Il est important de noter que l'on s'attend à ce que le marché immobilier de l'Ontario et de l'Ouest canadien connaissent une chute plus spectaculaire, avec une baisse des prix de 10 à 15 %.

L'agence immobilière RE/MAX n'est pas la seule à le penser; un rapport publié par la Banque Royale du Canada (RBC) en juillet dernier prévoyait également une baisse significative de 12 % au printemps 2023.

La RBC a émis l'hypothèse que le manque de maisons mises en vente est dû à la fois à une baisse de la demande et à la difficulté d'accéder au marché.

Source: Narcity
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